Proximus et Jodoigne sont parvenus à un accord concernant la couverture 3G et 4G dans la Ville. Les pylônes situés autour du terrain de football seront renouvelés alors que de nouveaux prendront place au niveau du terrain de rugby de Piétrain.

Bonne nouvelle pour les Jodoignois. Il est parfois difficile pour certains habitants qui sont sur le réseau Proximus d’avoir un signal correct au niveau de la 4G, et même parfois de la 3G. Un désagrément qui devrait évoluer positivement dans le futur, Proximus et la Ville étant tombés d’accord quant au renouvellement des conditions d’occupation des terrains sur lesquels se trouvent les antennes GSM de Proximus.

Aussi au rugby

En pratique, les antennes qui se trouvent actuellement autour du terrain de football du RAS Jodoignoise seront renouvelées. L’éclairage qui se trouve sur ces antennes sera quant à lui renforcé. Mais ce n’est pas tout, de nouvelles antennes vont voir le jour autour du terrain de rugby de Piétrain. Là aussi, un système d’éclairage sera accroché aux antennes.

La nouvelle réjouit Jean-Paul Wahl, bourgmestre de Jodoigne. Surtout que les négociations durent depuis deux ans maintenant. « C’est une bonne opération pour nous. On va pouvoir éclairer le terrain du rugby et on aura surtout une bonne couverture 4G sur tout Jodoigne.

Ce n’est actuellement pas possible. Ce manque de 4G est même devenu un argument pour certaines petites et moyennes entreprises qui ne voulaient pas s’installer à Jodoigne à cause du manque de couverture. Certains commerçants doivent sortir de leur magasin pour pouvoir payer avec leur téléphone. Ce ne sera plus le cas. »

Pour pouvoir profiter des terrains jodoignois, Proximus payera une location à la Ville « On parle d’une location de 130.000 € pour 30 ans. C’est une bonne opération pour nous car la technologie va inévitablement vers l’évolution, et on n’est pas sûr que dans trente ans, on aura encore besoin de ce genre de pylône. C’est aussi une bonne opération pour Proximus qui va enfin pouvoir couvrir tout le secteur . »

Une bonne nouvelle donc, surtout que les négociations n’ont pas forcément été simples. « Elles ont mis du temps, mais ce n’est pas à cause d’une mauvaise volonté d’un côté ou de l’autre. Il faut trouver des concepts et Proximus doit alors vérifier s’ils sont réalisables ou non. Mais dans l’ensemble, le délai ne me semble pas anormal même si je suis content que les négociations soient finies . »

C.D. Sudpresse