Intéressant colloque que celui auquel j’ai participé au MICX de Mons ce 30 septembre.

Joindre l’utile à l’agréable, les discussions pertinentes aux traits d’humour, c’est qui a été proposé aux participants au colloque organisé ce vendredi 30 septembre au Mons International Congress Experience… de Mons par l’AMCV (association du management de centre-ville). Un événement où je faisais partie des intervenants du débat intitulé « Investir ou ne pas investir en centre-ville ? » en compagnie notamment de mon homologue d’Ottignies-LLN Jean-Luc Roland, du ministre bruxellois Pascal Smet, du Premier échevin montois Nicolas Martin, de divers spécialistes/promoteurs du secteur privé… et de Pierre Kroll qui intervenait par le biais de caricatures dont il a le secret.
Quelques bons moments, parfois hilarants, qui n’ont cependant pas éclipsé la teneur et l’intérêt des discussions menées avec professionnalisme par la journaliste ertébéenne Françoise Baré.
C’est que le sujet est ancré dans l’actualité, qu’il s’agisse de l’extension de L’Esplanade de Louvain-la-Neuve, de la désertion du centre de Mons par les commerçants, des conséquences du piétonnier de Bruxelles…
Sans oublier la situation de Jodoigne par apport à laquelle j’ai eu l’opportunité de rappeler que la philosophie de la Ville est d’éviter l’installation de surfaces commerciales en dehors du centre-ville, afin d’éviter de voir celui-ci s’éteindre petit à petit.
Parallèlement, la difficulté que nous rencontrons, à Jodoigne, c’est de faciliter la dynamisation du centre-ville, histoire de permettre aux petits commerçants qui y sont (ou qui voudraient s’y implanter) de survivre. Une réflexion qui doit se faire en lien avec l’offre de services, la culture, les habitants…
Le tout est donc de trouver un subtil équilibre entre les intérêts publics et privés. Ce n’est que comme ça que nous éviterons une désertification du centre-ville. Un phénomène qui, s’il devait se produire, serait synonyme d’insécurité, de manque de propreté, de logements qui se dégraderaient, de dents creuses (commerces et maisons inoccupées) dans les rues, d’exode des professions libérales et des commerçants restants…
Il s’agit donc d’attirer les investisseurs sans pour autant les laisser faire n’importe quoi. C’est pourquoi nous avons déjà affirmé que, lorsque le contournement deviendra réalité, il sera exclu que l’on autorise de surfaces commerciales le long de son tracé. Nous le précisons dès aujourd’hui pour que les promoteurs en soient bien conscients et n’attendent pas en vain.
C’est que Jodoigne présente de nombreux attraits. Bien qu’appartenant à un Est du Brabant wallon peu densifié par rapport à d’autres sous-régions, sa zone d’influence peut se chiffrer à 50.000 habitants. Un total qui ne fait qu’augmenter de manière naturelle, les gens venant s’installer dans les alentours sans qu’on n’ait besoin de les attirer. Après, encore faut-il parvenir à leur offrir un autre équilibre, entre l’activité commerciale, la quiétude des villages, les écoles, les activités et tout ce qui participe du dynamisme d’une entité telle que la nôtre.
Voilà, en quelques mots, un aperçu de ce que j’ai pu expliquer lors de ce colloque. Mais nul doute que cette problématique à implications multiples reviendra dans l’actualité proche et lointaine.