La Région wallonne a lancé un numéro gratuit destiné aux seniors. Désireux d’en savoir davantage sur ce nouveau service, j’ai adressé une question écrite au Ministre Prévot.

Maxime Prévot est le ministre wallon des Travaux publics, de la Santé, de l’Action sociale et du Patrimoine. C’est donc à lui que je me suis adressé (au travers d’une question écrite) pour obtenir une série de renseignements relatifs au 0800/16.210, le numéro de téléphone gratuit destiné au aînés auquel ceux-ci peuvent obtenir des réponses relatives aux services qui leur sont dédiés (aides, activités, soutiens…).

Sur le site www.wallonie.be, il est indiqué que « l’opérationnalisation de ce numéro gratuit résulte d’une étroite collaboration entre l’Agence wallonne pour l’intégration des personne handicapées (Awiph) et le Service public de Wallonie (SPW-DGO5), forts de leurs expertises respectives en matière d’écoute et d’accompagnement téléphonique et en matière de politique des aînés ».

Il est par ailleurs précisé qu’un budget de quelque 180.000 euros est consacré à ce numéro vert (il faut en effet rétribuer trois travailleurs sociaux formés aux questions relatives aux aînés).

J’ai donc demandé à Maxime Prévot s’il pouvait dire combien d’appels avaient déjà été reçus depuis la mise en place du numéro mais aussi pour l’année 2016. J’ai également montré être intéressé par les statistiques relatives à la provenance des appels (combien par province). J’ai enfin voulu savoir par quel biais les seniors avaient-ils connaissance de ce 0800 (surtout compte tenu de la fracture numérique) et si le budget alloué avait été revu depuis lors.

Quant à la réponse du Ministre Prévot, la voici ci-dessous :

« Le 10 février 2014, la Wallonie a mis en place un numéro gratuit à l’attention des Seniors.

Le numéro vert 0800/16 210 est un numéro d’information et d’orientation destiné aux seniors, à leur famille ou aux professionnels travaillant dans ce secteur.

Il permet un premier accueil téléphonique et une première écoute des besoins, des difficultés rencontrées par les personnes âgées afin de les guider vers l’offre de service disponible en Wallonie.

Les Conseillères renseignent également les personnes sur une multitude de sujets : législation en maison de repos, recherche d’activités adaptées, informations sur les aides financières disponibles, …

Ce projet a reçu une dotation de 180.000 euros qui a majoritairement servi au recrutement à temps plein de 3 assistantes sociales venues rejoindre l’équipe déjà en place dans le cadre du Numéro gratuit Handicap.

Depuis son lancement, les conseillères ont pu répondre à 4.620 appels, dont 1.060 pour l’année 2016.

Le système mis en place dans mon Administration permet de compter le nombre d’appels et de répertorier le type de questions les plus fréquemment posées. Actuellement, nous ne disposons pas de statistiques quant à la provenance des appels par Province.

Afin de faire connaitre ce Numéro vert auprès de l’ensemble des seniors, de multiples flyers et affiches ont été diffusés auprès des médecins généralistes et vers les soins de premières lignes telles les coordinations de soins à domiciles, les services d’aides familiales…

Des campagnes publicitaires via des spots radio et télévisés ont également été menées lors du lancement du projet. Un financement de 20.000 euros y a d’ailleurs été consacré.

À l’heure actuelle, la promotion du Numéro Gratuit Senior se poursuit via la présence de nos conseillères lors de multiples événements à destination des aînés tels des salons locaux pour les seniors, des colloques organisés par des différentes commissions représentant les personnes âgées… En outre, tous les courriers sortants de l’AViQ ainsi que toutes les publications mentionnent les 2 numéros gratuits.

Enfin, vu le nombre d’appels qui devrait encore augmenter, le maintien en fonction des 3 assistantes sociales et les coûts de fonctionnement de ce Numéro Gratuit Senior (6.000 euros par an pour le coût des communications et de l’abonnement + les frais de maintenance liés à l’équipement), le budget alloué à ce projet est à l’équilibre et ne nécessite pas, à l’heure actuelle, d’être revu. »