Les arrêts de travail occasionnent bien des désagréments pour les usagers. J’ai voulu faire le point sur la question par le biais d’une question écrite au ministre.

Les usagers du TEC le savent trop bien : il arrive que les transports en commun soient en grève. Avec les désagréments que cela suppose pour les passages mais aussi pour le service public lui-même et pour l’économie wallonne.

Au travers d’une question écrite, je me suis récemment adressé à Carlo Di Antonio, le ministre régional de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et du Bien-être animal, pour faire le point sur ces arrêts de travail qui perturbent le quotidien de tant de personnes.

La mobilité est en effet l’une des conditions permettant de participer pleinement à la vie sociale. Elle est primordiale pour l’exercice de nos droits et libertés. Elle constitue un facteur essentiel de la prospérité comme du bien-être. Sans parler de son impact sur les plans économique, social et humain.

J’ai donc demandé au ministre qu’il pouvait m’indiquer l’évolution du nombre de jours de grève au sein du TEC depuis le début de la législature, combien de grèves avaient été qualifiées de « sauvages », quel était le coût annuel de toutes ces grèves et quel pourcentage du personnel avait débrayé en 2016.

J’ai reçu sa réponse vingt-deux jours plus tard. La voici in extenso :

« Le nombre de jours de grèves non préavisés au sein du Groupe TEC est en baisse depuis le début de la législature. En 2014, le Groupe TEC a connu 6,84 jours de grèves pour l’ensemble des mouvements non préavisés issus de causes internes. En 2015, ce nombre s’élevait à 4,02 jours et en 2016, à 2,59 jours. Il ne s’agit pas d’arrêts généraux de tout le réseau TEC mais de la somme des grèves partielles dans différents TEC.

Le coût de ces grèves non préavisées s’élève à 406.454 euros.

En 2014, 2015 et 2016, le Groupe TEC a également connu respectivement 8, 10 et 25 jours de grève liés à des manifestations et/ou des grèves interprofessionnelles à l’encontre des mesures prises par le gouvernement fédéral. Suite aux grèves interprofessionnelles de juin 2016, la Société régionale wallonne des transports a pris des mesures en justice pour faire lever les piquets de grève.

En 2016, 68,8% du personnel a pris part au moins une fois à un mouvement de grève. »