D’importantes différences d’une province à l’autre sont mises en avant par le biais d’une question écrite que j’ai adressée au ministre wallon de la Mobilité.

Outre le nombre de jours de grève recensés au sein du TEC (lire par ailleurs), je me suis intéressé aux coûts engendrés par ceux-ci pour la société publique par l’intermédiaire d’une question écrite adressée à Carlo Di Antonio, le ministre wallon des Transports mais aussi de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et du Bien-être animal.

Il faut en effet savoir que, sauf cas de force majeure, en cas d’interruption de service de plus de deux heures sur une ligne, le Groupe TEC s’engage à rembourser systématiquement les abonnés directement touchés et qui ont introduit une demande de remboursement.

J’ai donc demandé au ministre quel était le montant total des remboursements réalisés depuis le début de la législature ainsi que, s’il en existait une, la ventilation de ces frais par province.

Je me suis également inquiété de savoir si Carlo Di Antonio disposait d’un cadastre des plaintes déposées par province pour des retards de plus de deux heures sur une ligne.

J’ai ensuite rappelé qu’en cas d’interruption de service, le Groupe TEC inscrit en dette vis-à-vis de la Région wallonne un montant correspondant à l’économie nette réalisée majorée de 10% (et20% en cas de grève sans préavis). Cela pour demander le montant total du remboursement effectué par le TEC à la Région depuis 2014 avec, si possible, une ventilation par province.

Carlo Di Antonio m’a répondu le 26 avril. A lire ci-dessous in extenso :

« Depuis le début de la législature, 118.362,41 euros ont été remboursés aux abonnés. Ce montant est réparti à concurrence de 18,66 euros pour le TEC Brabant wallon, 22.103,18 euros pour le TEC Charleroi, 7.050,03 euros pour le TEC Hainaut, 87.471,52 euros pour le TEC Liège et 1.719,02 euros pour le TEC Namur-Luxembourg.

Il n’existe pas de cadastre des plaintes déposées pour les retards de plus de deux heures sur une ligne.

Depuis le début de la législature, en application de l’article 28 du contrat de service public, les pénalités en cas d’interruption de service (ou grève non préavisée) se répartissent comme suit : TEC Brabant wallon 251.724,30 euros (0 euro), TEC Charleroi 1.573.936,78 euros (37.301,98 euros), TEC Hainaut 1.335.190,60 euros (22.522,74 euros), TEC Liège-Verviers 3.125.68 euros (253.112,49 euros) et TEC Namur-Luxembourg 163.573,73 euros (0 euro). »