Le projet de fusion entre l’IBW et l’IECBW a été présenté à la presse. Une idée évidemment soutenue par le MR du Brabant wallon.

« in BW » : tel est le nom sous lequel fonctionnera l’intercommunale résultant de la fusion programmée de l’IBW et de l’IECBW. « in » en référence à l’innovation, à l’intercommunale et au fait d’agir à l’intérieur du Brabant wallon.

Mais le rapprochement entre l’IBW et l’IECBW, que les Fédérations MR (que je préside) et PS avaient annoncé en avril dernier (mais qui était étudié depuis plus d’un an) ne sera pas que cosmétique.

Ce sera même, dixit Pierre Boucher, le Président de l’IBW, « un événement si pas historique, au moins exceptionnel » ou, pour paraphraser Anne Masson, son homologue de l’IECBW, « un beau mariage avec une belle jeune fille de 105 ans et 1 jour qu’est l’IECBW ».

Comme expliqué ce mercredi 31 mai à la presse, les avantages seront nombreux. Outre les économies d’échelles consécutives à la mutualisation de plusieurs postes ou, de manière plus ponctuelle, à la réduction du nombre de mandats publics, il y aura l’avantage de pouvoir disposer de davantage de moyens financiers, de proposer un meilleur service aux communes et aux citoyens… La transparence sera, quant à elle, améliorée via des réunions d’info à destinations des mandataires communaux.

Sans oublier la pertinence de voir l’in BW s’occuper de tout le cycle de l’eau, de sa distribution jusqu’à son épuration, en plus des autres métiers exercés jusqu’à aujourd’hui par l’IBW que sont le crématorium de Court-Saint-Etienne, la gestion de la collecte des déchets et les parcs d’activités économiques.

Le tout sans toucher à l’emploi puisque les 450 postes actuels seront maintenus, comme l’ont garanti les responsables des deux intercommunales.

De quoi appuyer la pertinence d’une fusion qui, si tout va bien et que tant les CA que les AG de l’IBW et de l’IECBW l’approuvent, devrait prendre effet le 1er janvier prochain.

« Le timing de cette opération n’est pas innocent, ai-je notamment pu rappeler lors de la conférence de presse. Pourquoi avant les prochaines élections communales et provinciales ? Parce que si on avait attendu le scrutin, les nouvelles majorités, les changements de représentants communaux…, ce ne sont pas quelques mois mais facilement trois ans qu’on aurait perdus dans l’aventure. »