Tout le monde semble en faveur d’une institutionnalisation du service citoyen. Mais qui paiera… et combien ? Une préoccupation que j’ai fait suivre à la ministre de la Jeunesse de la Communauté française.

Les 15 et 16 mai 2017, le Sénat a coorganisé un colloque sur le thème du service citoyen (lors duquel je suis intervenu). Durant ces deux jours et au fil des échanges entre participants, il est rapidement apparu qu’un large consensus politique semble s’être établi en faveur d’une institutionnalisation d’un service citoyen.

Mais au-delà du principe se posent inévitablement les questions de la faisabilité. Outre celle de la mise en place d’un statut spécifique pour les jeunes, impossible d’éluder celle du financement… qui concernerait probablement la Communauté française en ce qui concerne les indemnités qui devraient être accordées aux jeunes voire aux organismes qui les accueilleraient ainsi que les coûts des formations.

Je me suis adressé à Isabelle Simonis, la ministre de l’Enseignement de promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l’Egalité des Chances pour obtenir mes réponses (par le biais d’une question écrite). Voici, en substance, ce que je lui ai demandé :

« Où en est la réflexion en Communauté française au sujet du service citoyen ? Quel serait, selon vous, le montant de l’indemnité pour les jeunes (sachant qu’elle varie entre 300 et 700 euros dans divers pays européens) ? Les autres coûts (formations et organismes qui accueilleront) ont-ils déjà été estimés ? Si non, des réflexions sont-elles déjà en cours ? »

Je me suis également rappelé d’une précédente question (orale, de ma collègue Hélène Ryckmans) où la ministre Simonis avait avancé le montant de 2.407.266.000 euros. J’en ai profité pour lui demander sur quoi se basait cette évaluation, qui semble exorbitante.

Reste à attendre la réponse.