La ministre Maggie De Block a prévu 3,25 millions pour expérimenter des applications numériques en matière de santé. Par le biais d’une question écrite, je lui ai demandé notamment si les Régions seraient associées à la démarche.

La santé mobile est, depuis quelques semaines, une matière qui intéresse particulièrement le Sénat. Un rapport d’information sur ce thème est justement en pleine élaboration par la Commission des Compétences communautaires.
Logique, dès lors, de se pencher sur le budget de 3,25 millions d’euros que le fédéral a décidé, le mois dernier, de consacrer à l’expérimentation d’application numériques en matière de santé pour les années 2016 et 2017. D’où ma question écrite adressée à Maggie De Block, la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.
J’y explique par exemple qu’un appel à projets sera très prochainement lancé : cinq domaines seront privilégiés : soins du diabète, soins de santé mentale, soins d’accident vasculaire-cérébral aigu, soins cardio-vasculaires et soins pour les patients souffrant de douleurs chroniques.
Je rappelle l’attention portée par le Sénat sur la thématique : « La volonté d’un tel rapport est de baliser le sujet mais également d’aborder les défis que constituent ces évolution tout en formulant des recommandations à destination des autorités fédérales et des entités fédérées ».
Cette question écrite s’est terminée par trois interrogations : « Pouvez-vous nous renseigner quant au choix de ces cinq domaines de prédilection ? Votre plan e-health prévoit la création d’un cadre juridique pour la santé mobile. Pouvez-vous nous en dire plus et quel est le calendrier envisagé pour la mise en oeuvre d’un tel cadre ? Par ailleurs, les Parlements régionaux seront-ils associés à une telle démarche étant donné qu’ils disposent aujourd’hui de compétences en matière de prévention et de promotion de la santé ? »