Ce vendredi 21 février, des membres du MR Brabant wallon ont rendu visite à des acteurs en charge de la gestion des déchets dans la jeune province. Le but ? Mieux connaître un domaine qu’ils seront amenés à traiter via certains dossiers. Pour ce faire, ils se sont notamment rendus dans les infrastructures de l’incinérateur de l’in BW à Virginal.

Quel monde va-t-on laisser à nos enfants ? Cette phrase, nous l’avons tous entendue au moins une fois ces dernières années.

Et pour cause, les dérives d’hier liées à l’industrialisation et la surconsommation ont amené, aujourd’hui, l’homme à réagir aux questions environnementales de demain.

Parmi toutes ces questions en rapport avec l’environnement, il y en a une qui nous touche tous sans exception : les déchets.

Qu’ils soient ménagers, industriels ou encore provenant des hôpitaux, ils sont bel et bien présents. Si les mentalités commencent à changer avec notamment la lutte contre le gaspillage et le suremballage (magasins en vrac, seconde main…) qui provoque leur diminution, il faut, cependant, s’occuper de ceux existants.

Afin de mieux connaître ce sujet épineux, ce

21 février, les membres du MR brabançon sont allés sur le terrain pour rencontrer les acteurs concernés par le traitement de ces détritus.

Après une rencontre avec les membres de la PME « Monseu Recycling » située à Braine-le-Château, ils se sont rendus à Virginal pour visiter les infrastructures de l’unité de valorisation des déchets de l’in BW.

« Ça fait quelque temps que tous les deux ou trois mois, nous faisons des visites de ce genre dans différents domaines. Cela nous permet de rencontrer les différents acteurs du Brabant wallon et d’avoir de meilleures connaissances sur des dossiers que nous serons amenés à aborder », explique Jean-Paul Wahl, président de la section brabançonne du MR.

Le tri des organiques

Au centre des débats lors de cette visite, les déchets organiques cristallisent l’attention dans certaines communes depuis quelque temps.

En effet, pour 2023, elles devront toutes trier les organiques de leurs ordures ménagères. Une mesure qui soulève quelques questions pour celles récemment concernées : « nous avons dû publier un communiqué la semaine dernière pour rassurer les gens sur la collecte séparée des organiques et des autres ordures. Beaucoup pensent qu’ils sont tous mis ensemble. Mais tout est bien séparé dans les camions qui s’occupent des collectes », assure Laurent Mafa, directeur de l’unité de valorisation énergétique.

96 % valorisés

Organiques ou pas, avec un peu plus de 400.000 habitants dans le Brabant wallon, ce sont donc plusieurs milliers de tonnes de déchets qui transitent sur le site en continu (il fonctionne 24h/24 tous les jours). Ils sont incinérés dans deux fours et les fumées sont utilisées pour produire de l’électricité. Mêmes les composants des cendres peuvent être en majeure partie réutilisés.

Ce sont 96 % des déchets (tout confondu) qui sont ainsi valorisés. « Ce sont des chiffres que l’on ne mesure absolument pas lorsque l’on se trouve à l’extérieur », confie la députée Sybille de Coster-Bauchau.

Autre député, Vincent Scourneau a lui aussi été impressionné par l’endroit : « je connaissais depuis longtemps, mais c’est la première fois que je viens. Ici, on est vraiment à la pointe au niveau de la politique environnementale. Je suis impressionné par ces technologies qui permettent de valoriser 96 % des déchets. », conclut le Brainois.